Des présidents de platefromes de la société civile dont le CNOCS, la CANEG de Dr Koureissy Condé et la CONASOC, ont procédé ce vendredi à la signature d’un document intituléCharte des Plateformes de la Société Civile Guinéenne. La PECUD, qui n’a pas pris part aux travaux préparatoires de cette charte, n’en fait pas partie. Gilbert O OLOKO, représentant résidant d’IFES, l’organisation à l’origine de cette avancée dans le fonctionnement de la société civile et qui a abrité cette cérémonie de signature, espère que tous les absents, rejoindront le groupe.
Présentée en neuf pages, la charte fixe en son article 15, la nature des relations entre les organisations. « Les relations entre les plateformes doivent être empreintes de confraternité, de courtoisie et de solidarité », peut-on lire.
Se posant en véritable schéma directeur du bon fonctionnement et de l’autorégulation des organisations de la société civile, cette charte indique qu’il est « formellement interdit à une plateforme de recevoir directement ou indirectement un financement ou une faveur d’un parti politique ou occuper une haute fonction administrative ».
La Synergie d’Action des Plateformes d’Organisations de la société civile guinéenne (SAP/Guinée), est l’organe prévu par les rédacteurs du texte pour veiller à son application.
Cet organe au sein duquel il y a un délégué de chaque organisation membre, se reunit chaque mois au siège de l’organisation qui en assure la présidence.
Pour le mode de désignation du premier président, puisque la présidence est tournante, les participants ont préféré passer par le droit d’aînesse des organisations. Logiquement alors, ce poste est revenu à Dansa Kourouma, président du CNOCS, pour a un mandat de six mois.
M’Bonet