le CNOSCG estime que la grève pourrait affecter négativement la quiétude sociale et l’économie nationale, et appelle les parties au dialogue

La République de Guinée éprouve ces derniers temps, une crise sociopolitique très inquiétante. Après la dissolution du Gouvernement, nous assistons à l’appel à une grève générale et illimitée lancée par les centrales syndicales. Ce qui pourrait affecter négativement la quiétude sociale et l’économie nationale.

Face à cette situation, le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), exprime ses vives préoccupations quant à la préservation de la paix sociale et au respect des droits sociaux, économiques et politiques des citoyens.

Le CNOSCG estime que dans ce contexte de crise, le rôle de l’Etat et de tous les acteurs sociopolitiques est de contribuer à la restauration du dialogue, qui est gage de paix et de l’Unité Nationale.

C’est pourquoi le CNOSCG prend donc acte de la dissolution du Gouvernement et exhorte le Comité National du Rassemblement Pour le Développement (CNRD) et son Président, le Chef de l’Etat, organe central de définition et d’orientation stratégique de la politique économique, sociale, culturelle et du développement du pays, à faire preuve de célérité dans la mise en place du nouveau Gouvernement afin de donner aux acteurs sociaux et politiques des interlocuteurs appropriés à un dialogue constructif sur la base des critères objectifs.

Il demande aux autorités administratives et judiciaires d’inscrire leurs actions dans la préservation de la paix sociale et des acquis démocratiques durement conquis par le peuple de Guinée ;

Il encourage en outre le CNRD à renouer le dialogue avec les centrales syndicales en vue de trouver à cette crise une issue heureuse, nécessaire à la stabilité et à la paix dans le pays, conformément à l’alinéa 2 de l’article 37 de la Charte de la Transition sur le CNRD.

Le CNOSCG, dans sa tradition de toujours privilégier l’intérêt général œuvre pour un environnement apaisé, propice au développement de la Guinéede son coté. A ce titre, il entend poursuivre inlassablement sa médiation entre l’Etat guinéen et ses partenaires sociaux en vue d’un dénouement heureux de cette crise.

                                                                          Conakry, le 25 février 2024